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COVID-19

Point sur les mesures nationales et régionales

COVID-19 vers le Pass vaccinal ?

La volonté affichée par le Président de la République durant le mois de décembre de mettre en place un pass vaccinal à la place du pass sanitaire au 15 janvier 2022 s’est traduite dans un projet de loi qui est discuté devant l’Assemblée Nationale et le Sénat.

Le texte voté par l’Assemblée Nationale prévoit les éléments suivants :

La mise en place du pass vaccinal signifie que pour accéder à certains ERP, la présentation d’un test négatif ne suffira plus.

Le pass vaccinal sera validé dans les conditions ci-dessous.
Le pass vaccinal ne concernera pas les mineurs de moins de 16 ans pour les sorties scolaires, périscolaires ou extrascolaires sportives ou culturelles. Le pass sanitaire reste maintenu pour ces activités, en revanche les mineurs de moins 16 ans devront présenter un pass vaccinal pour accéder au restaurant, cinéma, bars …
Le contrôle de l’identité du détenteur du pass sera possible pour les exploitants d’ERP en cas de « raisons sérieuses de penser que le document présenté n’est pas authentique ou ne se rattache pas à la personne qui le présente ».
Le durcissement des sanctions en cas de fraude.

Qu’est-ce qu’un schéma vaccinal complet ?
Un schéma vaccinal est complet dans les conditions suivantes :

Pour les moins de 65 ans : avoir reçu les deux injections (ou le cas échéant, l’injection unique) et avoir passé le délai nécessaire post injection finale de 7 jours pour les vaccins Pfizer Moderna, AstraZeneca ou 4 semaines pour le vaccin Johnson & Johnson.
Attention, à partir du 15 janvier, une dose de rappel entre 3 et 7 mois maximum suivant la dernière injection sera exigée pour remplir le schéma vaccinal complet, le délai sera réduit à 4 mois maximum à partir du mois du 15 février.

Pour les plus de 65 ans : depuis le 15 décembre, une 3ème dose (ou 2ème dose pour le vaccin Johnson & Johnson) de vaccin est obligatoire pour valider le pass sanitaire et donc remplir le schéma vaccinal.

Source GHN

Rapport d’étape – les impacts de la Covid-19 sur la filière équine

En 2020, la France a connu une récession massive, avec un recul historique de l’ordre de 8% de son PIB. La filière « cheval », comme de nombreuses branches de l’économie nationale a été très fortement impactée par cette crise du Covid. L’Etat a demandé à l’IFCE de coordonner une analyse sur les effets de la pandémie actuelle sur le secteur « cheval ».
Le Comité de Filière qui représente les différents segments de ce secteur riche d’une grande diversité a travaillé à cette synthèse et ce rapport d’étape.

Guillaume Blanc, directeur de l’accompagnement à la filière équine à l’IFCE, nous en parle :

« Pour ce rapport sur l’état de la filière suite à la Covid-19, la commande a été très rapide après le début du confinement, par le ministère de l’agriculture, puisque dès le 25 mars 2020, le ministère avait indiqué son souhait que l’IFCE coordonne un rapport sur l’impact de la Covid sur la filière cheval.

L’ensemble des acteurs s’est mobilisé très rapidement. C’est bien cela qui a été important dans cette crise, c’est que tous les acteurs se sont mobilisés, à la fois pour répondre rapidement à la poursuite d’activité. Dès le 21 mars 2020 par exemple, un premier protocole a été mis en place pour la poursuite des activités de reproduction. Ensuite, dès le 11 mai, les courses ont pu reprendre avec un protocole drastique, puis progressivement, les activités sportives professionnelles, les activités jeunes chevaux, puis les activités amateurs.

Cette étude est assez complète et vous aurez l’occasion de la parcourir.

Les trois principaux points que l’on a pu remarquer au cours de cette année, c’est, en premier lieu, que le premier confinement a été perçu de façon très lourde par toutes les activités arrêtées, avec des pertes d’activités et de revenus de l’ordre de 80% dans certains secteurs.

Les périodes d’été et d’automne ont été vécues comme une embellie, avec une reprise d’activités forte à tous les niveaux : au niveau de la compétition en termes de nombre de chevaux présents, en courses ou en compétitions, en termes de ventes également, et en termes de prospective, c’est-à-dire que tout le monde repartait sur une activité très positive. Jusqu’à l’automne, on a remarqué que même les licenciés en Fédération française d’équitation étaient plus importants que dans les autres sports, sûrement du fait que ce soit une activité distanciée par nature.

Par contre, le deuxième confinement a positionné la filière dans une pandémie de longue durée, et donc avec un manque de perspective flagrant, avec une baisse forte d’activité, et surtout avec un manque de visibilité sur l’avenir.

En ce qui concerne la poursuite de cette étude, puisque c’était un rapport d’étape, on va essayer en 2021 de produire un nouveau rapport en fonction de l’évolution de la situation, de l’évolution de la pandémie. Tout d’abord, on aura, sur le premier semestre, une analyse qui se fera de la résilience de la filière, qui a été relativement impactée en 2020, de voir comment est-ce qu’elle rebondit, et à partir du moment où les conditions sanitaires seront favorables, nous espérons une relance des activités de la filière. »

Lire le rapport complet : Rapport-détape-Covid-19-filiere-equine

 

IFCE Aide aux centres équestres – Période 2

Pour faire face aux difficultés des établissements équestres du fait des restrictions de déplacement (confinement, couvre-feu) liées à la crise sanitaire, les Ministères des Comptes Publics, des Sports et de l’Agriculture et l’Alimentation s’engagent sur la mise en place d’une seconde aide d’urgence pour les centres équestres et poneys clubs en lien avec les besoins d’entretien incompressibles des équidés. Les structures concernées sont tous les établissements professionnels d’activités physiques et sportives équines.

Cette mesure a été concrétisée par le Décret n° 2021-372 du 31 mars 2021 portant création d’un dispositif d’aide exceptionnelle pour les centres équestres et les poneys clubs recevant du public touchés en novembre 2020 par les mesures prises pour ralentir la propagation de l’épidémie de covid-19 et l’arrêté AGRT2105848A paru au journal officiel du 1 er avril 2021.

Le montant pour cette seconde aide sera de 60 € par équidé d’instruction dans la limite de 30 équidés.

Afin d’être prise en compte, toutes les demandes doivent être réalisées par les professionnels avant le 1er mai 2021.

Établissements ayant déjà reçu l’aide en 2020
Les établissements ayant déjà perçu une aide à l’occasion du premier confinement pourront faire une demande simplifiée permettant d’ajuster notamment le nombre d’équidés présents sur leur structure. Le lien pour cette demande vous sera transmis par mail en début de semaine prochaine (semaine du 6 avril 2021) à l’adresse indiquée lors de la première demande d’aide.

Si vous n’avez pas reçu ce mail, regardez dans les spams puis contactez-nos services par mail en précisant l’objet de votre demande : aide-aux-centres-equestres@ifce.fr

Nouveaux établissements demandeurs 2021
Si vous n’avez pas été destinataire de la première aide, vous pouvez réaliser votre demande en remplissant les informations via le lien : https://diffusion.ifce.fr/index.php/897335/lang-fr

Rappel des critères d’éligibilité à l’aide
L’établissement, afin d’être éligible à cette aide, doit être en possession des éléments suivants :

les noms et coordonnées de l’établissement,
le numéro SIRET ou SIREN de l’établissement,
un relevé d’identité bancaire,
le numéro de carte professionnelle d’une personne physique assurant l’encadrement d’activités physiques et sportives au sein de l’établissement,
les numéros d’identification des équidés (numéro SIRE) dont l’établissement a la charge exclusive et affectés aux seules activités d’animation, d’enseignement et d’encadrement, à l’exclusion des équidés de pension et d’élevage, ainsi que le nom de leur propriétaire,
une déclaration sur l’honneur attestant de la véracité des informations concernant le nombre d’équidés à la charge de l’exploitant, de l’utilisation de l’aide et du non dépassement du plafond prévu par la décision d’approbation de la Commission européenne SA.56985 « régime cadre temporaire pour le soutien aux entreprises« .
Une copie du registre de présence des équidés pour la période de la demande. Les justificatifs de propriété, de gestion des équidés, ou toute autre pièce justificative, pourront être demandés par le service instructeur.

Source IFCE

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